Vous rêvez de changement dans votre vie professionnelle sans savoir par où commencer ?

Août 28, 2020Evolution professionnelle

Une lettre témoignage d’une reconversion professionnelle réussie pour vous inspirer à votre tour.

Cher actif dans la brume,

Tu t’interroges sur ta vie professionnelle sans savoir comment et par où commencer ? Je t’adresse ce message bienveillant et positif pour partager des outils et coups de pouce qui m’ont aidée à cheminer, à lever la brume et à construire un projet qui me correspond : aider les autres à trouver le chemin de leur épanouissement professionnel.

Je cherchais l’Activité avec un grand A et j’ai fini par comprendre, en lisant un article sur les slasheurs[1], que ce qui m’épanouit c’est le mode multi : formation, insertion des jeunes, accompagnement en orientation et évolution professionnelle. A la fois salariée et fondatrice d’une micro-entreprise Amélior mes potentiels, je me nourris de mes différentes missions.

S’entourer de personnes bienveillantes pour réussir

Je voudrais te dire que tu n’es pas seul. En effet, selon une étude de 2019[2], 52% de la population active aimeraient changer de métier et 41% franchiront le pas.

Il faut t’entourer, échanger avec des personnes bienveillantes : un ami, un proche, rejoindre des communautés d’inspirateurs, de soutien. C’est en parlant de ce que tu ressens, de tes idées que tu arriveras petit à petit à mieux élaborer et cerner tes aspirations profondes et à être inspiré par d’autres. Aussi, comme la plupart des gens se posent des questions similaires aux tiennes, tu les aideras à cheminer eux aussi.

C’est ça l’intelligence collective : on avance mieux et plus vite ensemble que chacun dans son coin, j’en suis persuadée !

Apprendre à mieux se connaître

C’est une ancienne collègue qui m’a parlé de la démarche Potentialis®. Première graine semée, je l’ai fait germer. J’ai réalisé un bilan pour accéder à la formation. Il m’a permis de mieux me connaître, de comprendre mon fonctionnement. J’ai fait des liens avec mes expériences, mon quotidien, j’ai mieux compris ce qui me motivait et pourquoi des tâches m’ennuyaient ou étaient contre ma nature.

Apprendre à bien se connaître, repérer ce qui nous fait vibrer est essentiel pour prendre le chemin qui nous correspond. De nombreuses méthodes existent, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.

Prends le temps de te renseigner et opte pour celles qui te conviennent. Pour moi, les méthodes les plus pertinentes sont celles qui font réfléchir à ce que nous sommes vraiment, à ce qui nous fait vibrer, et qui s’appuient sur des exercices concrets dont on peut s’approprier les résultats. Par ailleurs, les tests peuvent donner des indications. Mais qui laisserait guider sa vie par un algorithme sans comprendre le lien avec ses aspirations ?

Calmer ses ruminations, se reconnecter au présent

Nous avons tendance à nous mettre nous-mêmes des bâtons dans les roues ! Nous sommes pris au piège dans la roue de notre hamster intérieur[3] à nous répéter tous les matins (voire même tous les soirs) des pensées négatives et pessimistes qui nous empêchent d’avancer et de profiter de la vie : « tu ne sais rien faire d‘autre, arrête de rêver, garde les pieds sur terre, c’est déjà bien d’avoir un job… ». Pour calmer ces ruminations, une seule solution, nous indique Serge Marquis, la décroissance personnelle ! « Prendre conscience que notre esprit est entièrement habité par des mots ou des images contaminés par l’ego », « immobiliser le hamster au moment où il monte dans sa roue ». Pour cela rien de mieux que de se connecter à sa respiration, à ses émotions, ses ressentis du moment présent.

Le livre de Serge Marquis « On est foutu on pense trop ! » a été pour moi une lumière ! Si tu te retrouves dans ce passage, il t’aidera à prendre du recul, à prendre conscience de tes pensées polluantes.

Cette idée de prendre du temps pour se reconnecter à soi, au présent, je l’ai développée à l’aide de la méditation pleine conscience. Il y a des applications gratuites qui nous permettent de nous guider dans cet apprentissage.  Oui, cela demande un peu d’entraînement de dompter son hamster ! L’idéal serait de se trouver un rituel quotidien pour méditer 10 minutes. J’avoue que j’en suis loin, c’est comme ça ! Il faut arrêter de se culpabiliser. Lorsque tu prends conscience que tu t’écartes de ce dont tu as besoin : accueille cette idée et vois ce que tu peux en faire, sans jugement.

La méthode des petits pas

J’ai sûrement fait des détours pour en arriver à mon projet actuel mais je ne les vois pas comme des erreurs ou des échecs. Chaque expérience est une occasion d’apprendre sur soi, d’acquérir des compétences, de connaître un peu mieux ce qui me motive ou non.

Ce qui m’est difficile, c’est d’oser me lancer dans des territoires inconnus en me faisant confiance sans passer par 1000 vérifications, X formations, 15 000 questions. J’avais la croyance qu’il faut maîtriser avant de se lancer.

Or la méthode des petits pas est la meilleure. Rester à réfléchir, penser sans passer à l’action n’aboutit à rien : on stagne et on ne découvre rien. Le risque n’est pas dans l’expérimentation mais dans l’attente. Je crois aujourd’hui à la pédagogie de l’essai/erreur. Sortir de sa zone de confort fait très peur, mais on n’est pas obligé de tout envoyer promener et de se mettre en insécurité non plus ! Chaque démarche, chaque action te permettra d’avancer un peu plus vers ce que tu cherches et tu finiras par le trouver.

Passe à l’action même si ce n’est qu’un tout petit pas !

Tu n’es pas obligé de démissionner tout de suite. Un projet peut se tester en parallèle de ton emploi pour vérifier si cela te plaît vraiment : interroger des professionnels, tenter l’immersion quelques jours, créer ta micro-entreprise, négocier un congé sabbatique pour travailler ailleurs …

Ecouter ses émotions et répondre à ses besoins

Un dernier outil pour survivre en terre d’évolution professionnelle inconnue et aux relations de travail en général : la communication non violente.  Une démarche en 4 étapes pour devenir bienveillant avec soi-même et coopérer de façon satisfaisante. Il faudrait un livre entier pour te l’expliquer, Françoise Keller le fait très bien ![4] Voici les grands principes :

Les 4 principes de la communication non violente
les 4 principes de la communication non violente

Le jour où j’ai compris que je pouvais répondre à la plupart de mes besoins, ma vie a changé ! J’ai attendu moins de reconnaissance de la part des autres, j’ai été moins souvent en attente, déçue. Je me suis prise en main et je ne me suis jamais sentie aussi libre !

Si tu as des questions ou besoin d’un accompagnement, tu peux m’envoyer un message à amelie@ameliormespotentiels.com ou via mon formulaire de contact.

Bonne route à toi actif dans la brume : ose un premier pas, tu peux changer ta météo !

Amélie PENISSON

Juillet 2020



[1] Un slasheur est une personne qui cumule plusieurs activités professionnelles en même temps, par choix plus que par nécessité. Il déborde d’envie et de créativité et préfère la curiosité à la sécurité d’un poste figé.

[2] Le Lab’Ho, Observatoire de l’emploi du groupe Adecco, a présenté le 18 septembre 2019 les résultats d’une étude intitulée « S’orienter aujourd’hui ».

[3] Serge MARQUIS (médecin québécois) « On est foutu on pense trop ! Comment se libérer de Pensouillard le hamster ». Editions de La Martinière. 2017.

[4] Françoise Keller, « Découvrir la communication non violente », mai 2017. « Pratiquer la CNV au travail », mai 2018.  Editions DUNOD.